Photographies : Laure Samama
Texte inédit : Hélène Gestern
Design graphique : Nolwen Lauzanne et Light Motiv
Direction éditoriale : Eric Le Brun avec Laurène Becquart
Photogravure : Aurélien Garzarolli
Impression : Graphius
Diffusion : CED-CEDIF
Surdiffusion : Julie Bacques
Format : 14,5 x 21 cm
128 pages – 45 photographies et texte de 72 000 signes
Tirage de 1500 exemplaires
Couverture imprimée sur ColorPlan Natural 270gr
Photographies (quadrichromie) et textes sur Munken Polar Rough 120gr
Livre broché avec gardes

Parution : 17 octobre 2023
ISBN : 9791095118268
Prix public : 26 €

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L'autre fille

Pile de livres de La maison sans toit (photographies de Laure Samama et texte d'Hélène Gestern) publié par les Editions Light Motiv en octobre 2023

« On ignore ce qui s’est passé, l’accident, la tragédie, le concours de circonstances qui ont fait que ces murs se sont trouvés vidés de leurs habitants. Mais on pressent le départ forcé, la fuite, l’abandon précipité. »

Chalmita, Mexique. Que sont devenus ceux qui vivaient ici ? Qui étaient-ils ?

Des souvenirs sont disséminés dans cette maison envahie par la végétation : un lit défait, une boîte à trésors rouillée, des ex-votos décolorés… La photographe Laure Samama les recueille comme autant d’indices au cours de trois voyages sur place. A son retour, elle contacte la romancière Hélène Gestern qui, telle une détective, se met au travail, fouille méthodiquement les images, en extrait le décor, les personnages, le scénario de la fuite. Un récit comme une fiction entrevue aux confins du réel.

Après L’autre fille de Nadège Fagoo et d’Annie Ernaux, La maison sans toit, deuxième ouvrage de la collection Singulières, ouvre une autre forme de liaison entre littérature et photographie.

Hélène Gestern interroge la disparition des habitants à travers les objets laissés sur place. Elle rejoint les questions de Laure Samama où percent la dégradation des lieux, l’envahissement de la végétation, l’éphémère et le recouvrement. Chaque photographie est distillée entre les pages du texte, comme si l’on détissait les mailles d’un mystère.

La maison sans toit devient « un pan fragile de temps humain arraché à l’oubli ».