Avec Américaines Solitudes, Jean-Luc Bertini traverse les États-Unis et s’interroge sur la place de l’humain pris dans cet immense décor. Il invente ce que Gilles Mora nomme dans sa postface “une poétique de l’isolement”. Il s’agit-là d’un juste équilibre entre le photographe contemporain face à l’Amérique et cette touche humaniste héritée de la tradition française, qui lui permet de contourner habilement le “tableau photographique américain”.